Principe de fonctionnement  

Le système de pompe à chaleur (PAC) géothermique sur corbeilles, ou "échangeurs compacts", est constitué de tuyaux ayant une forme rappelant une corbeille. Un fluide caloporteur circule dans un tube en forme de ressort et remonte par le centre de la spirale.

Le diamètre d'une corbeille est compris entre 30 cm et 1,5 m pour une hauteur entre 2 et 3 mètres. Ce système permet de mobiliser une puissance extractible de 500 à 1 000 W suivant le type de corbeilles et le sol rencontrés. 

L’énergie est acheminée jusqu’à la pompe à chaleur (PAC). La PAC transfère ensuite la chaleur prélevée dans le fluide vers le bâtiment à chauffer (mode chauffage) ou injecte la chaleur en provenance d’un bâtiment dans l’eau (mode refroidissement).

Ce système, encore émergent en France, est couramment utilisé en Allemagne.

corbeille
Corbeilles © ADEME-BRGM

 

Points communs aux technologies de géothermie de surface

  • Couverture des besoins de chauffage et/ou de refroidissement et/ou d’eau chaude sanitaire avec une énergie durable (sous réserve d’émetteurs adéquats) ;
  • Adaptabilité des solutions : de la maison individuelle au quartier ;
  • Possibilité de produire du frais avec le "géocooling" (ou "freecooling" ou "rafraîchissement passif") : lorsque le besoin de froid du bâtiment est modéré, le fluide géothermal est simplement utilisé par l’échangeur de chaleur comme source de rafraîchissement, sans avoir recours à la pompe à chaleur. Cela permet un confort d’été aux performances énergétiques, écologiques et économiques exceptionnelles puisque la PAC n’est pas sollicitée ;
  • Coût global avantageux grâce à des performances énergétiques élevées ;
  • Nécessité de faire appel à des professionnels qualifiés pour étudier la faisabilité du projet (plus d’infos). Des subventions peuvent être activées à cet effet ;
  • Importance de la mise en place d’une maintenance annuelle qualifiée. Elle reste cependant simple et peu onéreuse par rapport à d’autres énergies (plus d’infos).

              

Avantages spécifiques

  • Absence de forage : mise en place à la pelle mécanique, qui entraine un coût d’investissement réduit. L’amenée/repli du matériel peuvent être mutualisés avec du terrassement par exemple, ce qui peut contribuer à réduire encore les coûts d’installation ;
  • Démarches administratives liées à la réglementation simplifiées car les PAC sur corbeilles ne relèvent pas du code minier ni du cadre de la Géothermie de Minime Importance (plus d’infos) ;
  • Entretien très limité à prévoir pour les sondes géothermiques (plus d’infos).

 

Limites spécifiques

  • Performances globales impactées par l’influence des variations saisonnières climatiques sur les échangeurs étant donné leurs faibles profondeurs (de façon moins importante que pour des échangeurs horizontaux cependant) ;
  • Disponibilité foncière nécessaire (même si la disposition des corbeilles offre plus de souplesse que celle des échangeurs horizontaux par exemple).