En 2015, dans le cadre d’un partenariat avec la Collectivité Territoriale de Corse (CTC), le BRGM a conduit une étude dont l'objectif était de :
Le rapport "Etude du potentiel géothermique très basse énergie lié aux aquifères superficiels de la Corse" présente la méthodologie utilisée et les résultats obtenus.
Les formations hydrogéologiques superficielles ont été caractérisées et cartographiées sous leur aspect géothermal grâce à une analyse multicritères qui a combiné la profondeur d’accès aux nappes, leur productivité ainsi que la température des eaux souterraines. Une distinction été/hivers a été opérée lors de cette caractérisation géothermale, au regard des écarts constatés au niveau des paramètres pris en compte (notamment température) entre les deux saisons.
Les résultats de la spatialisation mettent en évidence une ressource en géothermie sur nappe superficielle peu favorable sur la majorité de l’île, tant pour la période estivale (89 %) que celle hivernale (78 %). Les zones présentant des ressources favorables à la géothermie sont plus importantes en hiver (14,4 %) qu’en été (3,3 %).
Les deux cartes issues de la cartographie des ressources sont accessibles sur l'espace cartographique ("Ressources géothermiques de surface sur système ouvert (nappe) en hiver en Corse" et " Ressources géothermiques de surface sur système ouvert (nappe) en été en Corse").
Le rapport présente également les taux d’adéquation (potentiel géothermique) entre la ressource géothermale caractérisée et les besoins thermiques des utilisateurs en surface (chauffage et eau chaude sanitaire) sur cinq zones spécifiques, dont la Plaine orientale. Hormis pour cette dernière, les résultats de ce croisement montrent que le potentiel géothermique de ces territoires est relativement faible.
Pour en savoir plus, télécharger le rapport Etude du potentiel géothermique très basse énergie lié aux aquifères superficiels de la Corse
Pour aller plus loin