Energie : La géothermie au service du patrimoine, Le Moniteur, 21/03/2025
Un projet de géothermie est en cours dans le bois de Boulogne pour chauffer et climatiser des bâtiments historiques comme le château de Bagatelle et le Trianon. Lancé en septembre 2024, il est porté par la Fondation Mansart en partenariat avec Vinci Energies. Le dispositif repose sur 43 sondes inclinées jusqu’à 20° pour minimiser l’emprise au sol et forées jusqu’à 150 mètres de profondeur. C’est une technologie développée par Celsius Energy et mise en œuvre par Auvergne Forage, pour une puissance totale de 360 kW. Ce système couvrira 94 % des besoins en chauffage et en climatisation du complexe, réduisant de 71 % la consommation d’énergie finale et de 89 % les émissions de CO₂. L’eau extraite à 15 °C alimentera un circuit fermé équipé de pompes à chaleur eau/eau de plus de 100 kW chacune. La mise en service complète est attendue pour mai 2025.
Le programme Reisol va mobiliser 3 millions d'euros pour évaluer les ressources énergétiques du sous-sol de la Meurthe-et-Moselle, Le Journal des entreprises, 19/03/2025
Le programme Reisol vise à explorer et exploiter le sous-sol de la Meurthe-et-Moselle pour faciliter la transition énergétique et répondre aux objectifs de la neutralité carbone fixés par le Pacte vert pour 2050. Soutenu par l'Université de Lorraine et le BRGM, le lancement officiel du projet est prévu le 27 mars 2025. Son premier objectif est de cartographier les ressources géothermiques et les capacités de stockage de CO₂. Avec un budget de 3 millions d'euros sur cinq ans, il repose sur quatre axes : géologie, usages du sous-sol, apprentissage et formation. La première phase, financée par des fonds publics, durera un an.
L'Éhpad de Montbrison prend forme, Le Pays p. 6, 20/03/2025
Le futur Éhpad de Montbrison, composé de 209 chambres, verra le jour en décembre 2025. Cette opération de reconstruction, conduite par Énéal et gérée par le groupe SOS seniors, d'une surface plancher de 11 000 m², représente un investissement de 34 millions d’euros. L’établissement a fait le choix d'un système de géothermie basé sur 22 sondes de 150 mètres de profondeur pour les besoins en chauffage et en rafraîchissement pour réduire son empreinte énergétique.
Cet immeuble ira chercher à plus de 100 mètres sous terre pour chauffer les logements, Le Progrès, 19/03/2025
Le projet immobilier Eden Roc prévoit la construction d’un immeuble de 12 logements utilisant la géothermie pour le chauffage et le rafraîchissement. Le système repose sur un forage à 150 mètres de profondeur pour capter la chaleur du sol (12 à 14 °C) et la valoriser grâce à une pompe à chaleur eau/eau. Les futurs occupants auraient à débourser : 3 €/m²/an contre environ 50 € pour d’autres énergies. L’immeuble et ses 59 kW/m2 /par an serait au-dessus de la meilleure étiquette (A) avec 70 kW/m2 /an. Même chose pour le calcul des émissions de gaz à effet de serre : moins d’1 kg de CO 2/m2 /an contre 5 kg pour les meilleurs classés. Toutefois, un surinvestissement est à prévoir, de l’ordre de 200 000 € pour le projet. Face à la réglementation liée notamment à la baisse du CO, qui devrait se durcir, les promoteurs estiment que la géothermie peut devenir une alternative notamment pour sortir des énergies fossiles.
Cet équipement des Deux-Sèvres va exploiter la chaleur du sous-sol pour son chauffage, Le Courrier de l'Ouest, 20/03/2025
La réhabilitation de l’ancienne maison de retraite "La Maisonnée" accueillera le futur espace Simone-Veil et sera équipé un système de chauffage par géothermie. Une étude d’opportunité a été réalisée dans le cadre du Contrat de chaleur renouvelable territorial (NDLR : une étude menée par le CRER et soutenue financièrement par l’ADEME et le Département des Deux-Sèvres). Une sonde test a été mise en place afin de déterminer le nombre exact de forages nécessaires pour alimenter l’infrastructure en chaleur. Selon l’entreprise Geo-For, entre huit et neuf sondes de 200 mètres de profondeur seront nécessaires. Le coût total du projet est estimé à 240 000 euros, incluant l’installation de la pompe à chaleur (115 000 euros) et la mise en place du champ de sondes (126 000 euros). L’ADEME financera 60 % du montant global.
A Pantin, la halle Pouchard épicentre d'un futur campus tertiaire, Les Echos, 13/03/2025
Pour rénover l'ancienne grande halle des usines à tubes de Pouchard, à Pantin (Seine-Saint-Denis), Bouygues Bâtiment Île-de-France a installé un système de chauffage par géothermie destiné à alimenter les futurs bâtiments. En complément, 650 m² de tuiles photovoltaïques seront posés sur la toiture, tandis que 15 puits seront creusés pour assurer le chauffage. La fin du chantier est prévue pour 2026.
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