Revue de presse de la géothermie #28 du 30/06/2023
LES GEOTHERMIES
Géothermie profonde : le BRGM publie un guide sur la gestion de la sismicité, Actu-Environnement, 21/06/2023
Le Bureau national de recherches géologiques et minières (BRGM) et l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris) ont réalisé un guide de bonnes pratiques destiné aux parties prenantes de la filière géothermie profonde en France métropolitaine et en outre-mer. Il répond à une demande des Directions Générales de la Prévention des Risques (DGPR - Ministère de la transition écologique) et de l'énergie et du climat (DGEC - Ministère de la transition énergétique) et vise à aider les exploitants dans l'évaluation de l'aléa de sismicité induite et propose une stratégie de révision de l’aléa, à chaque phase clé de développement d’un projet.
GEOTHERMIE PROFONDE
Île-de-France
Trois nouvelles villes des Yvelines tentées par la Géothermie, Les Echos, 23/06/2023
Les villes de Bois d'Arcy, Saint-Cyr-l'Ecole et Fontenayle-Fleury dans les Yvelines s'apprêtent à lancer des études approfondies de potentialités, d'implantation et de valorisation de la géothermie par le biais d’un réseau de chaleur, pour un coût estimé à 650 000 euros. Il s’agit d’une première exploration de ce type sur un territoire du Grand-Ouest. Si l'étude est favorable, les communes concernées et Engie Solutions créeront une co-entreprise chargée de construire la centrale de géothermie et de l’exploiter pendant une durée minimale de 30 ans. Cette solution permettra de proposer aux habitants des sources de chaleur économiques et renouvelables. Elle pourrait voir le jour à l'horizon 2030.
GEOTHERMIE DE SURFACE
Auvergne-Rhône-Alpes
Schneider Electric, un bâtiment à la pointe de la sobriété énergétique, Le progrès, 21/06/2023
IntenCity est le nouveau bâtiment bas carbone de Schneider Electric, à Grenoble (Isère). Il s’étend sur près de 26 000 m², auxquels s’ajoutent 11 000 m² de parc, et il accueille 1 500 collaborateurs. Le chauffage et la climatisation sont produits notamment par la géothermie grâce à des thermofrigopompes. Ce système permet d’utiliser un mode de “freecooling” durant les intersaisons. Le bâtiment dispose également de 4 000 m² de panneaux photovoltaïques sur son toit et de deux éoliennes verticales.
Bourgogne-Franche-Comté
Grande bibliothèque : le projet, Le progrès, 21/06/2023
La future grande bibliothèque à Besançon (Doubs) sera construite à la place de l’ancienne maternité de la Mère et l’enfant sur une surface de 14 000 m². Le projet bénéficiera d’un système de géothermie pour chauffer et refroidir le bâtiment, ainsi que des panneaux photovoltaïques. Le lancement des appels d’offres pour les entreprises est prévu à la rentrée 2023.
Île-de-France
Energie : un cœur pour les flux thermiques, Le Moniteur des Travaux Publics et du Bâtiment, 23/06/2023
L'Adidas Arena, en cours de construction pour les jeux olympiques et paralympiques de 2024, abritera dans ses sous-sols une centrale de 500 m² dédiée à la production de chaud et de froid grâce à un système géothermique. Cette installation alimentera l'équipement sportif lui-même ainsi que le quartier alentour. Elle sera raccordée aux réseaux de Fraîcheur de Paris. Par ailleurs, deux groupes froids d'une puissance de 6.6 MW généreront toute l'année de l'eau glacée à 3 °C. L’ensemble du dispositif permettra ,entre autres, la production d'eau chaude sanitaire pour l’Arena et d’évacuer le surcroit de calories vers le réseau d'eau non potable de Paris.
Nouvelle-Aquitaine
La boucle géothermique refroidit les factures, Sud-Ouest, 19/06/2023
Le Conseil départemental de Charente-Maritime a soutenu le dispositif de chauffage par une boucle d’eau tempérée de la commune de Courcoury. Cette installation géothermique a remplacé quatre chaudières à gaz propane et permet une économie de 12 000 euros par an. En allant chercher une eau à une température stable dans le sol, elle alimente en chaud et en froid différents bâtiments, équipés de pompes à chaleur. Pour cette opération, la commune s’est appuyée sur l’expertise de la Maison de l’énergie, un service du Conseil départemental spécialisé. Avec le coût actuel de l’énergie, l’opération devrait être rentabilisée en 7 à 8 ans.
Pour aller plus loin