Le 1er juillet dernier, l’Association Française des Professionnels de la Géothermie (AFPG), la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR), l’Agence de la Transition écologique (ADEME) et le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM), dans le cadre d’un groupe de travail animé par l’Association Française des Pompes à Chaleur (AFPAC), ont présenté à la presse leurs travaux pour la relance de la géothermie de surface, ciblant directement les lotissements mais également, les élus locaux et les futurs propriétaires de logements.
Le maître d’ouvrage avait, précédemment, une grande latitude de choix dans les équipements de sa maison.
Mais la dernière réglementation thermique RT2012 a imposé une industrialisation de la construction qui conduit à des "packages" d’équipements pré-assemblés permettant de rentrer dans les critères de cette règlementation.
Le lotisseur est ainsi devenu central dans les prises de décision concernant les systèmes de chauffage/refroidissement de ces bâtiments.
La géothermie de surface est une solution mutualisable à l'échelle d'un lotissement et peut être installée selon deux modèles :
Alors que la RT2020, nouvelle réglementation thermique pour les constructions neuves, entre en vigueur cet été, la filière se mobilise pour promouvoir la pompe à chaleur géothermique à travers ses deux solutions techniques qui répondent à la fois aux critères de cette nouvelle réglementation et aux besoins de mutualisation du lotisseur.
La RT2020 fixe en effet des exigences fortes sur le carbone émis sur une année de chauffage et impose une température raisonnable à l’intérieur d’une maison lors de températures extérieures caniculaires.
L’un des principaux avantages de la géothermie de surface est de produire non seulement du chauffage et de l’eau chaude sanitaire décarbonnée, mais aussi du rafraîchissement passif par géocooling.
La géothermie permet ainsi de remplir facilement les exigences de la RT2020 avec une technologie maîtrisée et parfaitement mature.
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