La recherche innovation


Des verrous à lever

Plusieurs verrous freinent le développement des géothermies. La recherche vise à les identifier et à concevoir des solutions pour, progressivement, les lever.

Certains verrous sont communs à toutes les géothermies : reconnaissance et évaluation des ressources, insuffisance des données sur les impacts des technologies, manque de compétitivité de l’offre, intégration des systèmes aux territoires, ...

D’autres verrous sont spécifiques comme l’optimisation du dimensionnement des échangeurs pour la géothermie de surface ou la meilleure compréhension du comportement des réservoirs en géothermie profonde.

Favoriser l'innovation

Pour faire progresser les niveaux de maturité technologiques (TRL Technical Readiness Level) et la compétitivité des géothermies, accompagner les innovations technologiques et organisationnelles est important.

Les acteurs

Les travaux menés en recherche et innovation sont le fruit de collaborations entre différents types d’acteurs (scientifiques issus de disciplines diverses, industriels, clusters…), à différentes échelles (internationale, européenne, nationale et locale).

Au niveau international, l’Agence Internationale de l’Energie (IEA) développe un programme de collaboration technologique sur les géothermies (Geothermal Technology Collaboration Programme), l’IEA Geothermal.

Au niveau européen, la direction générale de la recherche et de l’innovation de la Commission européenne joue un rôle important dans la structuration et le financement de projets.

Le programme Horizon 2020 (2014-2020) (page française et page de la Commission), auquel va succéder le programme Horizon Europe (2021-2027) (page française et page de la Commission) sont des programmes de financement essentiels, de même que les programmes Interreg.

L’alliance européenne de recherche pour l’énergie (EERA) a un programme commun pour la géothermie.

Une ETIP (European Technology and Innovation Platform) est dédiée à la géothermie. Elle est le résultat du rapprochement en 2023 :

  • de l'ETIP-DG sur la géothermie profonde qui a publié une feuille de route sur le déploiement de la géothermie profonde ;
  • du groupe de travail Géothermie (Geothermal Panel) de l'ETIP-RHC dédié à la chaleur et au froid renouvelables, et qui a notamment produit un rapport sur les priorités stratégiques de recherche pour la géothermie.

Au niveau national, il existe une stratégie nationale de recherche sur l’énergie (en cours de révision), prévue par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) qui doit prendre en compte la stratégie nationale bas carbone (SNBC) et la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). L’ Agence Nationale de la Recherche (ANR) et l’Alliance nationale de coordination de la recherche pour l’énergie (Ancre) sont des acteurs clés.

Les investissements d’avenir sont une source de financement importante pour la recherche dans la filière géothermie, avec des programmes dont, notamment, l’ANR ou l’ADEME sont opérateurs.
 

L’implication de l’ADEME

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) soutient la recherche et l’innovation dans ses domaines de compétences, dont la géothermie fait partie.
Elle est notamment présente par le biais du Programme d’Investissement d’Avenir et avec ses appels à propres projets.

Plus d’infos sur le site web de l'ADEME
 

L’engagement du BRGM

"Transition énergétique et espace souterrain" est l’un des 8 programmes scientifiques autour desquels s’articule la stratégie scientifique du Bureau des Recherches Géologiques et Minières (BRGM). La géothermie y est centrale.

Le défi scientifique pour le BRGM est de soutenir, par son expertise, en collaboration avec les autres acteurs, la production et le stockage viables de chaleur et de froid renouvelables, dans le cadre de la transition énergétique.

Plus d’infos :

Les projets

Les projets rassemblés ici, achevés ou en cours, portent sur des axes de recherche aux niveaux de maturité technologique (TRL Technical Readiness Level) variés et/ou viennent en appui à la structuration de la filière.

Le BRGM et l’ADEME peuvent participer aux projets ou non.